Flyer Disc Golf
Par Emmanuel SAULNIER le jeudi 25 juin 2015 - Séjour à Plymouth du 22 au 27/06 - Lien permanent
Ce matin on se lève plus tard... aurait-on le droit à une matinée de libre ?
Cela commence pas mal. il fait beau. On a bien mangé. On marche un peu, pas trop. On s'arrête... déjà ?
Un musée ! Pour certains c'est un baptême, pour d'autres cela rappelle des souvenirs plus ou moins agréables. Mais à 17, n'importe quel endroit devient marrant. Il y a de de tout. Squelette de gorille, engrenages fous et un octopus dans le formol, comme notre spectacle de fin d'année.
Mais surtout, nous trouvons une voiture de oui-oui (noddy), grandeur nature (enfin c'est une façon de parler). On enfile nos bonnets et nos oreilles de finaud et sournois pour la photo. On espère qu'elle ne va pas circuler au collège.
Le musée rondement visité, en un temps record, nous descendons vers le port. Nous embarquons pour Mount Edgecumbe. La traversée est calme. Aucun sac ne se remplit. Les plus aventuriers sont restés à l'arrière du bateau pour jouer avec une pâte à prout, gadget délicat qui représente bien la jovialité à la française.
Enfin la terre ferme, on a changé de région puisque nous sommes en Cornouaille. Après le traditionnel déjeuner végétarien sans pain, sans sauce et sans fromage (quoique, aujourd'hui, il y avait une demi-rondelle de tomate dans le sandwich, mais pas de chance, on n'aime pas ça.), nous courrons sur la plage de galets pour faire des ricochets, des entorses et jouer avec les méduses échouées.
Nous arrivons au pied d'une grande colline en haut de laquelle trône un château. Une belle pente herbeuse, qui ne demande qu'une chose : "Monte à mon sommet et fais des roulés-boulés." Attention aux allergies, on envoie de l'herbe partout. Les passants qui nous voient descendre se demandent si on essaye de faire un strike avec leurs jambes.
Mais le problème, c'est qu'il faut remonter. Les malines de la bande profitent de la gentillesse d'un des nôtres pour porter les sacs. Le bon samaritain arrive en haut avec le sourire et attend des remerciements qui ne viendront jamais.
Il est d'autant plus courageux que nous redescendons en croyant que notre point de rencontre était finalement en bas, avant de comprendre qu'en fait, il était en haut, c'est-à-dire à notre point de départ. On a senti un peu de démotivation.
C'est sûrement fait pour ça les collines, on les descend pour les remonter et vice-versa.
Jaz nous accueille pour nous initier au flyer disc golf. C'est du golf, avec des frisbees que l'on lance dans des paniers de basket. Et comme au golf, on joue à partir de l'endroit où le projectile est tombé. Même s'il y a des ronces et des orties. Nous déplorons la perte d'un disc.
Nous rembarquons et débarquons à l'endroit où les colons ont embarqué en 1620 pour débarquer en Amérique. C'est comme ça les ports, il y a beaucoup d'allers-retours. Le maître a voulu nous parler de cet endroit historique et émouvant mais que voulez-vous, il y avait des petits poissons en bas de la digue, trop mignons...
Soirée festive ! Rendez-vous à 20 heures. Arrivées des filles à 20h30 environ. Comment expliquer que si on passe une heure à se préparer et que l'on arrive une demi-heure en retard sur une soirée qui n'en compte que deux, cela n'est pas rentable ? Le mieux serait de se préparer pour une soirée et d'arriver quand elle se termine. Idéal pour ne pas être déçu par le moment tant attendu.
Un élégant a même sorti la cravate, mais il a fallu demander à un prof anglais de la nouer car nous n'avions pas ce genre de compétence dans l'équipe.
Musique pour tous les âges. on apprend que Withney Houston c'est de la musique classique, les plus anciens prennent vraiment un coup de vieux. Mais bonne accroche sur Rage against the machine, d'autant que suite à l'accident de vélo avec l'Anglais on était au top pour saisir toutes les subtilités des paroles.
Quelques waka-waka plus tard, la piste se vide. Les bols de bonbons aussi sont vides. Nous aussi on est vidés. Cela sent la fin... la fin de tout. Et si on profitait pour verser quelques larmes et courir partout en criant (notre spécialité, vous aurez remarqué).
Les dernières conversations traînent un peu dans les chambres.